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«Camille, mon envolée»
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Présentation
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire. Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard " franc, droit, lumineux ", les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après, le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent. Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes. Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de programme de survie : " la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ". Sophie Daull est née dans l'est de la France. Comédienne, elle vit à Montreuil et travaille partout. Camille, mon envolée est son premier roman.
La jeune Camille, 16 ans vient de succomber à une fièvre fulgurante de quatre jours. Face à cette perte immense que rien ne soulage, Sophie Daull, la mère et aussi l'auteur du livre, ressent immédiatement le besoin d'écrire. Écrire le martyre de cette fille chérie qui jusqu'à la fin garde force et humour. Écrire l’incompréhension d'une mère face à un monde médical froid et absent. Décrire le parcours terre à terre du deuil entre procédures administratives et funéraires. Sophie Daull s’efforce de raconter l'indicible, l'inexplicable, la fatalité, le vide immense d'une perte irrémédiable. Un livre pansement, un testament qu'on ressent comme un acte d'amour infini. Un livre qui nous serre le cœur. Tragiquement superbe.